Mutation numérique : mutation scolaire ?

(article rédigé en septembre 2015)

« Mutation numérique : mutation scolaire ? », tel était le thème de la onzième édition de l’université d’été du SeGEC, ce 21 aout 2015 à Louvain-la-Neuve.

Comment l’école peut-elle ou doit-elle s’adapter au tsunami numérique que connait la société ces dernières années ?  En a-t-elle les moyens ?  S’en donne-t-elle les moyens ? Des interrogations débattues devant pas moins de 800 participants.

Le rapport des jeunes vis-à-vis des nouvelles technologies est d’une tout autre nature que celui qu’en avaient les générations précédentes.  Ces technologies n’ont d’ailleurs rien de nouveau aux yeux de ces jeunes puisque faisant partie intégrante de leur quotidien depuis leur naissance.

C’est d’ailleurs ce qu’a tenu à rappeler Guy Selderslagh, directeur du Service d’Étude du SeGEC, dans son discours introductif :

Guy Selderslagh

« L’utilisation de « nouvelles » accolé à « technologies » est l’usage de notre génération (qui a vu émerger ces technologies). Pour les jeunes (nos élèves, nos étudiants), entendre parler de nouvelles technologies peut paraitre incongru car elles n’ont plus rien de neuf à leurs yeux. Ce ne sont d’ailleurs même plus des technologies. Ce ne sont que des objets, fréquemment connectés, des applications ou, encore, des réseaux sociaux.  Ils sont, pour ainsi dire, « nés dedans ». Ce sont des « digital natives ». Il est de notre rôle, comme acteurs de l’enseignement, de voir comment nous allons intégrer ces technologies, comment nous allons faire face et comment nous allons les utiliser intelligemment pour faire avancer l’idée que nous avons de l’école. »

L’école en marge d’une société en pleine mutation numérique ?

Intégrer les technologies dans les apprentissages ne relève pas d’une nouvelle lubie pédagogique.  Le numérique impacte considérablement le quotidien de chacun.  Vecteur de changements et d’avancées considérables dans les domaines les plus variés, il est aujourd’hui incontournable.  Bien plus qu’une simple évolution, le numérique est à l’origine d’une véritable révolution du mode de vie de la société toute entière.  Les individus et les institutions s’adaptent continuellement à des technologies en constante et rapide évolution.

Guy Selderslagh précisait d’ailleurs que, « aujourd’hui, il n’y a plus de secteur économique, social ou culturel (et notre secteur de l’enseignement en fait partie), dont les méthodes de travail, l’horizon et les perspectives n’ont été bouleversés par ces changements.  L’école n’est pas seule.  Elle n’est pas une ile, comme on disait dans les années 80.  Pour elle non plus, le numérique n’est pas une option parmi d’autres, c’est dorénavant le monde dans lequel elle doit s’inscrire et trouver ses marques. »

Dans ce contexte, il ne semble pas normal que l’école reste en marge.  Pourtant, force est de constater qu’il n’en est rien.  Dans cette période de mutation numérique, l’école apparait comme un univers figé dans lequel ce numérique n’est que très peu pris en considération.   Si quelques tentatives d’intégration existent, elles restent bien souvent isolées et marginales.  Enracinée dans une organisation stéréotypée et hiérarchisée, l’école semble éprouver de grandes difficultés à se reconstruire autour de cette nouvelle réalité numérique.

Durant son intervention, Bruno Devauchelle[1] précisera que cette réticence de l’école au numérique est le fruit d’un long passé.  Pour lui, « la véritable mutation est celle qui a conduit à passer d’une société de l’information (qui a tenu jusqu’au début des années 80) à une société de la connaissance dans laquelle le numérique ajoute une interaction humaine accrue et une ré-intermédiation par les pairs. Si, dans un premier temps, les ordinateurs constituaient un élément facilitateur d’accès à l’information, depuis l’apparition du « Web 2.0 » et la démocratisation des outils, chacun est devenu partenaire de l’élaboration des contenus ».  Cette nouvelle réalité sociétale n’est plus en corrélation avec le modèle conventionnel qui régit l’école depuis toujours. Alors qu’elle a toujours fonctionné sur le modèle transmissif de savoirs qu’elle était seule à livrer, elle se trouve au plein cœur d’une société qui, grâce au numérique, voit maintenant ces mêmes savoirs accessibles et élaborés par tous et partout.
Le monde de l’enseignement ne peut ignorer cette mutation.
Selon Bruno Devauchelle, « pour enseigner, il faut pouvoir prendre en compte ces changements qui sont en train de se produire.  Ce n’est pas évident parce qu’ils ne sont pas homogènes.  On sait très bien que les façons dont les jeunes entrent dans le numérique et le pratiquent (en fonction de leur culture, en fonction de leurs moyens, en fonction d’un certain nombre de contextes qu’ils vivent) sont variées.
Le numérique augmente la quantité d’incertains dans l’espace classe.  Enseigner et apprendre aujourd’hui, c’est arriver à ce que cet embrouillamini d’informations prennent un peu sens et un peu forme ».

Marcel Lebrun[2] abonda dans ce sens. « Mes étudiants attendent de moi que je leur enseigne des choses qui ne sont pas sur Internet » renchérira-t-il.

Vers un « déformatage » de l’école ?

La mutation de l’école dans la société numérique ne sera efficace que si elle permet à chaque jeune de se construire et de trouver sa place dans la société numérique qui est la sienne.  Et ce, tout en l’amenant à être actif, autonome et critique envers tous les médias dont il est et sera destinataire ou usager.

Pour cela, elle ne peut se contenter de faire entrer les technologies dans ses murs sans rien changer à ses pratiques et dispositifs. Bien au contraire, il lui faut sortir du formatage dans lequel elle s’est engluée et favoriser un nouveau mode de relations entre les acteurs qui la constituent.

Aujourd’hui, si certains osent le changement et se lancent dans des initiatives personnelles, cela reste confiné. Rien n’est mis en place pour que ces initiatives soient valorisées au sein d’un véritable réseau de partage et de compagnonnage.  Comme l’a d’ailleurs précisé Bruno Devauchelle, « les idées ne manquent pas : les petites classes, les classes inversées, les formations hybrides, les Moocs, les tablettes, les TBI…  Mais c’est toujours dedans.  Et le défaut c’est que l’innovation reste limitée aux murs de l’institution. Il y a des pratiques numériques dans les classes.  Des pratiques qui se multiplient, mais qui sont souvent surmédiatisées et trop peu analysées. …/… Pour l’instant, dans le numérique, la grande majorité des évolutions sont le fait de minorités agissantes.  La forme scolaire adoptée mondialement et incarnée par l’école reste dominante. La question qui se pose est de savoir si elles seront un jour transformatrices de l’institution ou si elles suggèrent simplement des utopies possibles ».

La mutation de la société numérique se fonde sur des interactions qui s’amplifient et se généralisent.  La mutation de l’école doit suivre ce processus. Il est, en effet, primordial que l’institution scolaire favorise les interactions dans les établissements et entre les établissements.  Ce n’est qu’ainsi que chacun pourra se nourrir des expériences des autres et faire en sorte que l’école 2.0 ne reste pas une utopie.

 

Etienne Michel : un directeur général du SeGEC optimiste

Dans son discours de conclusion de l’Université d’été du SeGEC, s’appuyant sur les résultats d’une large enquête réalisée l’année passée et des nombreuses initiatives mises en place au sein des différentes fédérations de l’enseignement catholique, Etienne Michel, Directeur général du SeGEC, s’est montré rassuré et rassurant sur les perspectives numériques de l’école.

« Retenons que nous ne sommes pas nulle part » a tenu à souligner étienne Michel.  « Selon notre enquête, il y a des ordinateurs dans quasi toutes les écoles. Cela dit, cela reste relativement limité en nombre, notamment en fonction de la taille de l’école et de son niveau d’enseignement.  Pour donner un ordre de grandeur, on rencontre souvent une dizaine d’ordinateurs pour 100 élèves. »

L’enquête dont il est fait mention a été réalisée en partenariat avec l’Institut Itinera, sur base d’un questionnaire en ligne, auprès des directions d’établissements et de leurs enseignants.  Le questionnaire, qui concernait les différents niveaux d’enseignement, a obtenu près de 700 réponses.

Il en ressort notamment que :

  • 80 % des personnes interrogées partagent l’idée que les technologies de l’information et de la communication répondent à un renouveau pédagogique.
  • 64 % considèrent que les TICE peuvent être une solution à la lutte contre l’échec scolaire et le décrochage scolaire.
  • 89 % estiment que les TICE peuvent aider les élèves à participer plus activement au cours.
  • 71 % des répondants se disent d’accord ou tout à fait d’accord avec le fait que les technologies peuvent aider à adapter l’enseignement à la diversité de niveaux entre élèves d’une même classe et, de ce fait, faciliter la réussite de tous.
  • à la question « Que peut-on faire avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, en matière pédagogique, que l’on ne pouvait pas faire avant ? », les réponses les plus citées ont été (par ordre d’importance) :
    • diversifier les pratiques pédagogiques ;
    • innover dans les pratiques pédagogiques ;
    • motiver les élèves ;
    • permettre l’auto-évaluation des élèves ;
    • faciliter la collaboration entre enseignants.

Pour Etienne Michel, « la question n’est pas de savoir s’il faut passer d’un modèle d’enseignement à l’autre, d’une méthode pédagogique à l’autre.  La principale vertu de cet outil pédagogique, c’est de pouvoir diversifier les approches pédagogiques.  Cela a donc un effet positif sur la motivation des élèves.  Jusqu’où cela va-t-il marcher ? Est-ce que ces technologies seront banalisées ? C’est une question que l’on peut se poser.  En tout cas, si l’effet est positif, ne boudons pas notre plaisir ».

Au vu des résultats apparus dans l’enquête, le directeur général du SeGEC estime qu’« au fond, la transition numérique comme transition culturelle a sans doute déjà eu lieu.  Les esprits ont évolué dans l’enseignement comme dans la société, et des demandes s’expriment aujourd’hui.  Dans les fédérations du SeGEC, il y a plus de demandes aujourd’hui que hier pour développer des outils numériques.  Il y a donc quelque chose qui se passe dans le monde enseignant, et il est très important pour nous d’en prendre la mesure. C’est un espace pour des initiatives à plus large échelle qui s’est ouvert ».

Etienne Michel terminera sa conclusion en énumérant « un certain nombre d’initiatives que les différentes Fédérations du SeGEC ont déjà prises ces dernières années et continuent de prendre en rapport avec ce défi du numérique.  

Tout d’abord, dans l’organisation de multiples formations. Un exemple : l’année prochaine, dans le fondamental, on va mettre un accent spécifique sur des formations d’établissement et de directeurs sur ce sujet.  Sur le catalogue du Cecafoc, pour le secondaire, il y a un grand nombre de formations qui concernent ce sujet.  Pour en citer quelques-unes : les nouvelles technologies au service de l’apprentissage, la culture numérique des jeunes, les tablettes au service de l’apprentissage…

Deuxième registre d’intervention : la manière de penser, de concevoir les programmes d’enseignement.  Nous observons qu’il y a une demande croissante pour des programmes pensés dans une logique numérique.  C’est-à-dire, notamment, des programmes accessibles sur support numérique et pour lesquels les entrées sont multiples et avec des liens hypertextes conduisant, par exemple, vers des outils pédagogiques. Traditionnellement, on a le programme sur un support papier et, à côté de cela, des outils pédagogiques disponibles sur Internet.  La manière d’articuler toutes ces ressources peut être pensée de façon nouvelle grâce à ces nouvelles technologies. Il y a une expérience pilote qui a été menée dans le secondaire et il y a un projet qui va dans ce sens en développement, en réflexion, dans l’enseignement fondamental.

Troisième axe de travail que je choisis d’indiquer : la promotion de plateformes de travail collaboratives entre les enseignants. Dans son exposé de ce matin, M. Lebrun insistait là-dessus en disant : il ne faut pas simplement médiatiser le savoir, c’est-à-dire utiliser l’internet ou les supports informatiques comme des projections de nouveaux savoirs, mais aussi utiliser ces supports pour favoriser la collaboration entre les enseignants.  Je cite M. Lebrun : ‘on apprend toujours tout seul mais jamais sans les autres’ ».

 

ls ont dit…

Tout au long de l’Université d’été du SeGEC, de nombreux propos ont particulièrement attiré notre attention.  Nous vous en partageons quelques-uns ici, sans le moindre commentaire…

  • « Entre ceux qui prêchent l’étanchéité du monde scolaire à toute incursion technologique et ceux qui verraient bien l’école remplacée par un ordinateur portable et une bonne connexion pour chaque enfant, il y a un vaste espace de régulation à investir sans tarder.»  Guy Selderslagh
  • « Une seule certitude, le monde de demain sera radicalement différent du monde actuel, et si nous n’en connaissons pas les contours, nous savons néanmoins quel est le pari de l’éducation : aider nos enfants et nos petits-enfants à se déprendre du risque d’une emprise insidieuse du numérique et les former à un humanisme numérique qui leur permette de rester maitres de leur vie.» Guy Selderslagh
  • « Tous les pédagogues qui sont au quotidien avec des enfants savent bien que la totalité du corps doit être mise en œuvre pour un meilleur apprentissage, et qu’ignorer cette dimension-là au profit des technologies (au profit de n’importe quelle technologie, d’ailleurs, telle les crayons et le papier…) est un problème majeur pour un grand nombre d’élèves pour qui l’expression totale du corps fait partie de son intelligence (pour employer un mot que je n’aime pas beaucoup). » Bruno Devauchelle
  • « Quand on parle numérisation, on parle en fait de l’interaction humaine et des conséquences que cela a. On favorise l’interaction humaine. » Bruno Devauchelle
  • « Le point d’équilibre est désormais dépassé.  Le monde académique est supplanté en termes de capacité à suivre le projet numérique.  C’est clair, il n’y a pas, dans les établissements scolaires, les moyens de suivre la puissance de dépenses qu’ont les familles, les foyers.  Quand on regarde la puissance de propagation des Smartphones, des tablettes et d’Internet dans les foyers, le monde scolaire n’a pas la capacité de suivre. » Bruno Devauchelle
  • « D’abord, il faut commencer par réorganiser le travail de l’élève. C’est dire qu’il faut consacrer beaucoup moins de temps à l’ingestion d’informations et beaucoup plus de temps à la digestion et à l’assimilation. » Bruno Devauchelle
  • « La plasticité cérébrale fait que le cerveau peut s’adapter à ces grandes mutations. D’un point de vue neurologique, l’écriture, par exemple, a produit des phénomènes de plasticité tout à fait spécifiques.  Je crois que le numérique va faire la même chose. » Marc Crommelinck
  • « La particularité des continents lorsqu’ils émergent, c’est qu’ils ne font pas qu’émerger. Ils continuent de grandir, parfois. Et parfois, ils donnent le vertige.  Ce qui impressionne beaucoup, c’est que le numérique est une montagne jeune et qui émerge très rapidement.  Elle émerge en fait à l’image de l’histoire de l’évolution des technologies.  On a mis très longtemps à inventer les moteurs, on a mis moins de temps à arriver à l’électricité et on met encore moins de temps à arriver à la communication numérique…  C’est cette accélération qui nous donne cette impression de nouveau continent, mais c’est un continent qui existait déjà, qui était enfui sous les glaces, et qui, avec le réchauffement climatique, apparait aux yeux de tout le monde.  Maintenant, il faut que nous nous en emparions… » Bruno Devauchelle
  • « Pour enseigner, il faut pouvoir prendre en compte ces changements qui sont en train de se produire. Ce n’est pas évident parce qu’ils ne sont pas homogènes.  On sait très bien que les façons dont les jeunes entrent dans le numérique et le pratiquent (en fonction de leur culture, en fonction de leurs moyens, en fonction d’un certain nombre de contextes qu’ils vivent) sont variées. » Bruno Devauchelle
  • « Je citerai un de mes collègues américains, Tom Boellstorff qui était frappé de voir que les réactions dans la société par rapport à cette transformation étaient exactement les mêmes, contexte à part, de celles du télégraphe aux États-Unis au milieu du XIXe siècle. Et donc, toute mutation importante, notamment dans la communication, entraine évidemment dans la société des craintes et des peurs. » Olivier Servais
  • « Un mot qui me parait capital, c’est le terme de pairs. On parle aujourd’hui de communauté de pairs d’enseignants mais j’irai plus loin. Être pairs, c’est aussi changer le rapport enseignants – enseignés.  On est beaucoup plus dans une logique de compagnonnage. » Olivier Servais
  • « Dire que, pour enseigner le numérique, on va mettre des cours d’informatique, c’est ne rien comprendre. L’informatique n’est pas le numérique dans le sens où il n’est pas quelque chose de sociétal. Le numérique se vit dans l’interaction avec les pairs.  C’est l’échange de pratiques qui doit nous guider dans ce domaine.» Marcel Lebrun
  • « Mes étudiants attendent de moi que je leur enseigne des choses qui ne sont pas sur Internet.» Marcel Lebrun
  • « Le numérique nous apporte quelque chose d’assez fondamental : les possibilités de mettre en place un principe de variété et une grande variété des approches possibles. Nous apprenons de façons différentes.
    Il y a d’autres types d’activités plus basées sur les communautés pratiques que nous pouvons mettre en place avec internet. Et donc, un des intérêts du numérique, c’est de pouvoir aller vers plus de différenciation, de contextualisation, de rendre au savoir la variété des regards que l’on peut poser pour transformer en connaissance particulière. 
    » Marcel Lebrun
  • « Si on veut vraiment permettre la différenciation et la diversification, il faut accepter que accéder au savoir et à la connaissance passe par des chemins et modèles divers, et non pas par un modèle unique, qu’il soit numérique ou pas.» Bruno Devauchelle
  • « L’utilisation de l’adjectif ‘nouvelles’ accolé au mot ‘technologies’ est l’usage de notre génération (qui a vu émerger ces technologies). Pour les jeunes (nos élèves, nos étudiants), entendre parler de ‘nouvelles technologies’ peut paraitre incongru, car elles n’ont plus rien de neuf à leurs yeux. Ce ne sont d’ailleurs même plus des technologies. Ce ne sont que des objets, fréquemment connectés, des applications ou, encore, des réseaux sociaux. Ils sont, pour ainsi dire « nés dedans ». Ce sont des « digital natives ». Il est de notre rôle, comme acteurs de l’enseignement, de voir comment nous allons intégrer ces technologies, comment nous allons faire face et comment nous allons les utiliser intelligemment pour faire avancer l’idée que nous avons de l’école. » Guy Selderslagh

 


[1] Bruno Devauchelle est docteur en sciences de l’éducation, professeur associé en ingénierie des médias à l’Université de Poitiers et chargé de mission TICE à Université catholique de Lyon).
[2]
Marcel Lebrun, docteur en Sciences, professeur en technologies de l’éducation et conseiller en pédagogie universitaire à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias de l’UCL.

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